La France et ses alliés envisagent de passer à une nouvelle étape "sous chapitre VII des Nations unies", c'est-à-dire la possibilité d'un recours à la force, si la médiation de l'Onu vient à échouer en Syrie, a déclaré mercredi le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé.
"Ça ne peut pas durer indéfiniment. Nous souhaitons que les observateurs en nombre suffisant, au moins 300 (...) puissent se déployer dans les meilleurs delais", "dans la quinzaine", a-t-il dit à la presse à l'issue d'une rencontre à Paris avec des représentants de l'opposition syrienne.
Le rapport de Kofi Annan devant le Conseil de sécurité de l'Onu, le 5 mai, sera "le moment de vérité", a souligné le chef de la diplomatie française. "Si ça ne fonctionne pas, on ne peut pas se laisser défier par le régime. Il faudra passer à une autre étape sous chapitre 7 des Nations unies pour franchir un nouveau pas pour l'arrêt de cette tragédie", a-t-il ajouté.