Le chef de la diplomatie britannique, William Hague, a réclamé lundi "davantage de pression internationale" sur la Syrie, tout en rejetant la possibilité d'une action militaire sous l'égide des Nations unies dans ce pays en proie à une révolte réprimée par l'armée.
"Nous voulons voir davantage de pression internationale, et bien sûr une pression efficace qui ne peut pas seulement venir des pays occidentaux", a-t-il déclaré à la radio BBC. "Cela inclut (des pressions de la part) des nations arabes, de la Turquie qui a été très active pour essayer de persuader le président Assad de réformer plutôt que de s'engager dans ces actions épouvantables", a-t-il estimé.
"J'aimerais aussi une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies condamnant cette violence", a-t-il poursuivi, reconnaissant cependant que les divisions au sein du Conseil rendaient "assez difficiles" cette éventualité.