L'opposant historique syrien Riad Turk a appelé les adversaires du régime à accepter le plan Annan pour "arrêter le bain de sang" en Syrie et à entamer un dialogue national englobant les figures du pouvoir n'ayant pas "les mains tachées de sang". Dans un communiqué parvenu mardi à l'AFP, Riad Turk, 82 ans, surnommé le "Mandela de Syrie", a estimé qu'il fallait "accepter le plan Annan afin d'arrêter le cycle de massacres commis par les forces du régime et de placer la communauté internationale devant ses responsabilités". L'opposant qui vit en clandestinité en Syrie fait partie du Conseil National Syrien (CNS) dont les dirigeants à l'étranger n'ont pas clairement accepté le plan de l'émissaire international Kofi Annan.
"Afin d'arrêter le bain de sang et réaliser les objectifs de la révolution syrienne, (le président Bachar) Assad doit abandonner le pouvoir, et un dialogue national doit être entamé, n'excluant aucune des composantes politiques du peuple syrien dont les personnalités du régime qui n'ont pas les mains tachées de sang", ajoute l'opposant historique, sans préciser lesquels.