Damas et les Nations unies ont signé jeudi un protocole sur les conditions de déploiement des "bérets bleus" en Syrie, sans parvenir à s'entendre sur la taille de leur mission ni sur l'utilisation de moyens aériens. Seule une avant-garde de six observateurs non armés est présente pour le moment en Syrie.
Selon les services de Kofi Annan, envoyé spécial conjoint de l'Onu et de la Ligue arabe, le protocole signé entre le gouvernement syrien et les Nations unies devrait permettre le déploiement d'un plus grand nombre d'observateurs. Cet accord expose dans les grandes lignes les fonctions des observateurs alors qu'ils accomplissent leur mandat en Syrie, ainsi que les tâches et responsabilités du gouvernement syrien", a déclaré Ahmed Fawzi, porte-parole de Kofi Annan.
Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, espère faire passer le nombre d'observateurs à 300 et Alain Juppé, qui s'est exprimé à Paris peu avant une réunion de 14 ministres des Affaires étrangères des pays du groupe des "Amis de la Syrie", a estimé qu'il en faudrait 300 à 400.