Une intervention humanitaire avec une protection militaire sur le terrain sera nécessaire en Syrie si le régime du président Syrien Bachar al-Assad continue sur la voie de la barbarie, a affirmé dimanche le chef de la diplomatie belge Didier Reynders. "Je fais de moins en moins confiance au président Bachar al Assad", a-t-il déclaré au cours de l'émission Internationales sur la chaîne de télévision TV5.
"Il y a un plan sur la table avec une échéance, le 10 avril", a-t-il souligné. "Si ce plan n'est pas respecté, alors il faudra passer à l'étape suivante", a-t-il affirmé. "Une intervention humanitaire sera nécessaire et elle supposera une présence militaire armée", a-t-il soutenu. "Ce point sera débattu lors de la prochaine réunion des amis de la Syrie prévue en France", a-t-il précisé. "Tout le monde dit qu'il soutient le plan de Koffi Annan (émissaire de l'ONU) et de la Ligue arabe sur la Syrie. Il va falloir mettre la Russie et la Chine au pied du mur", a-t-il insisté.