L’INFO. Ce compromis est destiné à convaincre les sceptiques, aussi bien républicains que démocrates. Le Sénat américain a mis au point mardi un nouveau projet de résolution parlementaire pour autoriser Barack Obama à lancer des frappes militaires en Syrie. Le texte a été rédigé par un sénateur démocrate, Robert Menendez, président de la commission des Affaires étrangères, et un républicain, Bob Corker. Europe1.fr fait le point sur le scénario envisagé.
Pas plus de 90 jours d’intervention. Le projet des sénateurs de la commission des Affaires étrangères fixe une limite de 60 jours à une éventuelle intervention, avec la possibilité de la prolonger une seule fois, pour 30 jours. Soit au total 90 jours, et pas un de plus. Autre précision : la résolution "n’autorise pas l’utilisation des forces armées sur le sol en Syrie dans le but d’opérations de combat".
Moins de latitude pour Obama. Ce nouveau texte remplace celui proposé par la Maison-Blanche, considéré comme donnant trop de latitude à Barack Obama. Si la résolution est adoptée, Barack Obama aura trente jours pour présenter au Congrès une stratégie de négociation politique pour mettre fin aux violences en Syrie, indique le Washington Post. Une disposition réclamée par John McCain, ex-candidat républicain à la présidence et sénateur influent.
Un vote mercredi. Les membres de la commission du Sénat ont approuvé le texte mercredi. La résolution doit être transmise au Sénat, qui reprend ses travaux lundi. Du côté de la Chambre des représentants, les membres de la commission des Forces armées entendront mercredi John Kerry, le secrétaire d’État, Chuck Hagel, le secrétaire à la Défense, ainsi que le général Martin Dempsey, le président de l’état-major des forces armées américaines.
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