Les autorités syriennes participeront à la conférence de paix dite Genève II prévue en janvier mais rejetteront toute demande occidentale de mise à l'écart du président Bachar al Assad, rapporte mercredi l'agence de presse officielle Sana. "L'époque coloniale est révolue", a dit une source au ministère des Affaires étrangères, citée par Sana, en réaction aux affirmations de la France et de la Grande-Bretagne,
notamment, selon lesquelles Bachar al Assad doit être exclu d'un éventuel pouvoir de transition en Syrie.
"La délégation officielle syrienne ne se rend pas à Genève pour céder le pouvoir" mais pour exprimer "les volontés du peuple syrien, avant tout au sujet de l'éradication du terrorisme", ajoute cette source. Le régime syrien qualifie de "terroristes" les différents rebelles cherchant à le renverser par les armes, dans un conflit qui a fait plus de 100.000 morts depuis mars 2011 selon les Nations unies.