Kofi Annan a souligné dimanche l'ampleur des difficultés à surmonter pour mettre fin à l'effusion de sang en Syrie tout en exprimant un optimisme mesuré à l'issue d'un nouvel entretien, le deuxième en deux jours, avec Bachar el-Assad à Damas. "Cela va être dur. Cela va être difficile mais nous devons faire preuve d'espoir", a dit Kofi Annan aux journalistes avant de s'envoler vers le Qatar.
L'ancien secrétaire général de l'Onu a réclamé un arrêt immédiat des violences en Syrie, où le bilan de la répression du mouvement de contestation contre le régime est de 7.500 morts depuis mars 2011, selon les Nations unies. "Il faut commencer par arrêter les meurtres, le malheur et les violences qui se déroulent aujourd'hui et ensuite donner du temps (à la recherche d'une) solution politique", a-t-il poursuivi. "J'ai exhorté le président à tenir compte du proverbe africain qui dit 'si tu ne peux pas changer le sens du vent, alors retourne ta voile'", a déclaré Kofi Annan, en insistant sur la nécessité de changements et de réformes en Syrie.