Le président syrien Bachar al-Assad a dit samedi à l'émissaire international Kofi Annan que tout dialogue était voué à l'échec tant que les "groupes terroristes" ne seront pas éliminés, en allusion aux rebelles dont le bastion d'Idleb était violemment bombardé par l'armée.
Lors d'une nouvelle journée de violences, au moins 36 personnes ont été tuées dans la répression et les combats entre déserteurs et soldats à travers le pays, surtout à Idleb (nord-ouest), selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Entretemps au Caire, les ministres arabes et russe des Affaires étrangères, dont les positions divergent sur les moyens de mettre fin au conflit, ont appelé à l'arrêt des violences d'où qu'elles viennent en Syrie, meurtrie par une répression qui a fait des milliers de morts en un an de révolte populaire.