L'évocation par le vice-Premier ministre syrien d'une possible démission de Bachar al-Assad a été qualifiée "d'ouverture" par Hala Kodmani, une journaliste franco-syrienne et fondatrice de l'association française Souria Houria (Syrie Liberté) mercredi matin sur Europe 1.
"L'important, c'est que cette déclaration ait été faite à Moscou", a-t-elle ajouté. "Les Russes ne veulent plus apparaître comme ceux qui bloquent tout. Mais cela fait plusieurs semaines qu'il n'y a plus d'initiative politique au niveau international", déplore la journaliste.
Cependant, elle estime qu'on est encore "très loin de la démission d'Assad, même si un tabou vient d'être levé, aussi bien pour Damas que pour Moscou".