L’adieu. Les funérailles de Margaret Thatcher étaient à son image : à la fois imposantes et controversées. Les obsèques de l’ancien Premier ministre se sont déroulées à Londres mercredi, en présence de 2.300 invités triés sur le volet et de nombreux Britanniques venus assister à la procession. Vous n'y étiez probablement pas, alors voici ce qu'il fallait retenir de cette cérémonie en grande pompe.
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# La surprise. Pour l’occasion, un important dispositif de police avait été mis en place, avec pas moins de 700 militaires déployés le long du parcours entre Westminster, le siège du Parlement, et la cathédrale Saint-Paul. Mais les opposants à la "Dame de fer" se sont montrés relativement discrets dans la foule venue assister à la procession.
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# La comparaison. La dernière fois que la reine Elizabeth II a assisté aux obsèques d’un ex-Premier ministre, c’était pour Winston Churchill, en 1965. Les commentateurs n’ont d’ailleurs pas manqué de faire le parallèle entre les funérailles nationales de Sir Winston Churchill et les obsèques "cérémonielles", un cran en-dessous, accordées à Margaret Thatcher.
Des images des obsèques de Churchill, en 1965 :
La pompe était tout de même au rendez-vous pour "Maggie", qui a eu droit aux honneurs militaires. Et suscité de nouvelles critiques, car le coût de ces obsèques, estimé à 10 millions de livres, soit environ 11,6 millions d’euros, est jugé excessif par les détracteurs de la "Dame de fer".
Les obsèques de Margaret Thatcher :
# Les absents. Dans la majestueuse cathédrale Saint-Paul, quelque 2.300 invités triés sur le volet ont rendu hommage à Margaret Thatcher. Au premier rang, la reine Elizabeth II, toute de noir vêtue.
L’ensemble du gouvernement britannique était aussi là, tout comme les anciens Premiers ministres. Mais la cérémonie a aussi compté quelques absents de marque, à commencer par les anciens locataires de Maison-Blanche. Les anciens présidents américains étaient conviés, mais aucun n’a fait le déplacement. La délégation américaine comptait toutefois dans ses rangs Henry Kissinger, l’ex-chef de la diplomatie, ainsi que Dick Cheney, ancien vice-président. Aucun représentant de la Russie n’a été envoyé à Londres. L’Argentine, qui ne porte pas Margaret Thatcher dans son cœur, a aussi brillé par son absence. Pour la France, c'est Elisabeth Guigou, députée socialiste et présidente de la Commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale, qui était présente.
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