La Tunisie a rendez-vous avec l'Histoire. Une célébration endeuillée durant laquelle deux événements majeurs de l'histoire tunisienne viennent se téléscoper. Ce vendredi 20 mars est un jour chargé d'histoire pour la Tunisie. D'une histoire moderne d'une part, avec la célébration du 59e anniversaire de l'indépendance du pays, acquise en 1956. Mais aussi d'une histoire plus récente et plus sombre, deux jours après les attentats du musée du Bardo de Tunis, qui ont fait 21 morts, dont trois Français.
Le président Béji Caïd Essebsi s'est de nouveau adressé en soirée à la nation à l'occasion du 59e anniversaire de l'indépendance. "Le premier défi est celui de la sécurité", a-t-il lancé en appelant à "l'union nationale".
Un discours symboliquement important pour Caïd Essebsi. C'est dans ce contexte très particulier que le président fraîchement élu Béji Caïd Essebsi a dû célébrer l'indépendance du pays. Le chef d'Etat a déjà pris la parole hier soir, devant une large foule venue se recueillir aux portes du musée : "Nous lutterons sans pitié contre le terrorisme", avait-il alors promis à ses concitoyens. Il s'était voulu rassurant, en affirmant : "Le processus de mise en place du système démocratique est déjà bien en place et bien ancré... il n'y aura pas de mouvement retour". Bernard Cazeneuve, présent à Tunis, devrait également assister à la cérémonie de ce vendredi.
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