Une femme de 46 ans est morte à Hong Kong d'un choc septique, et trois autres ont été hospitalisées après avoir subi des transfusions sanguines promues par un salon de beauté et censées améliorer leur apparence et les protéger contre le cancer.
Les autorités médicales et policières de Hong Kong ont annoncé l'ouverture d'une enquête sur le décès de la cliente, qui souligne la faible régulation de l'industrie cosmétique de la dépendance chinoise. La procédure, effectuée au sein des salons de la chaîne DR pour 50.000 dollars de Hong Kong (5.000 euros), prévoit de prélever le sang des clientes, d'isoler certaines cellules immunitaires, de les cultiver in vitro et de les réinjecter.
Même si la procédure est étudiée par la recherche en cancérologie, les spécialistes estiment que la procédure ne peut, à ce stade, constituer qu'un traitement expérimental contre la maladie, et n'est pas susceptible d'être effectuée hors du cadre médical.