Le gouvernement tunisien, dominé par les islamistes, ne cherche pas à museler les médias mais à les "assainir" et à les empêcher de devenir des "tribunes" de l'opposition, a déclaré dimanche le chef de la diplomatie, Rafik Abdessalem, selon l'agence officielle TAP.
Le pouvoir "ne cherche pas à contrôler les médias, mais en revanche il ne permettra pas à certains médias de se transformer en tribunes d'opposition à l'action du gouvernement", a-t-il déclaré.
"Le gouvernement s'emploie actuellement à écarter de la vie politique les symboles de l'ancien régime et s'engage à assainir le paysage politique, administratif et les médias", a ajouté le ministre, qui est aussi le gendre du chef du parti islamiste Ennahda, Rached Ghannouchi.