Le parti islamiste Ennahda, qui dirige le gouvernement tunisien, s'est dit prêt mardi à discuter d'un gouvernement de salut national comme le réclament l'opposition et Ettakatol, l'un des trois partis de l'actuelle coalition gouvernementale. Il se refuse toutefois à dissoudre l'Assemblée nationale constituante (ANC), qui devrait achever d'ici quelques semaines la rédaction d'un projet de nouvelle Constitution. "Nous sommes ouverts à toutes les propositions pour parvenir à un accord, notamment un gouvernement d'union ou de salut national", a dit à Reuters Ameur Larayedh, un responsable d'Ennahda. "Mais nous n'accepterons pas la dissolution de l'Assemblée constituante, c'est une ligne à ne pas franchir."