Confronté à un mécontentement croissant, le Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi a assuré jeudi que son gouvernement faisait "l'impossible" pour mener à bien la transition et conduire le pays aux premières élections de l'après Ben Ali, prévues le 23 octobre. Dans un discours à la Nation en forme de plaidoyer pro-domo, le Premier ministre a défendu pendant 40 minutes le bilan de son équipe, aux commandes depuis fin février dans un contexte "très difficile".