L'opposition laïque tunisienne a lancé mercredi un appel à la grève générale et suspendu sa participation à l'Assemblée constituante en réaction à l'assassinat de son dirigeant Chokri Belaïd.
Ce meurtre a provoqué des manifestations dans plusieurs villes, notamment à Tunis et à Sidi Bouzid, le berceau de la "révolution de jasmin" de l'hiver 2010-2011, et des bureaux d'Ennahda, parti islamiste qui dirige le gouvernement de coalition, ont été incendiés à Sousse, Monastir, Mahdia et Sfax, rapportent des témoins.
"L'opposition a décidé d'appeler à une grève générale pour les funérailles de Belaïd", a déclaré Hamma Hammami, porte-parole du Front populaire, coalition d'opposition dont Belaïd était un des dirigeants