Les journalistes tunisiens, brassard rouge au bras, ont boycotté jeudi les explications du ministre de l'Intérieur Ali Larayedh au cours d'une séance houleuse à l'Assemblée constituante consacrée aux violences survenues le 9 avril dans le centre ville de Tunis.
Venu s'expliquer sur les brutalités policières constatées pendant la répression d'une manifestation interdite lundi dernier au coeur de Tunis, le ministre Ali Larayedh s'en est pris à "une partie de la presse" qu'il a accusée d'avoir "jeté de l'huile sur le feu".