Les principaux partis en lice pour les élections constituantes de dimanche en Tunisie, premier scrutin depuis la chute du régime de Zine ben Ali il y a neuf mois, ont tenu vendredi leurs dernières réunions de campagne, islamistes comme laïcs se présentant en défenseurs des femmes et en garants de la modernité.
L'assemblée élue dimanche par les Tunisiens devra rédiger la nouvelle constitution du pays et former un nouveau gouvernement provisoire avant des élections législatives et présidentielle prévues l'année prochaine.
La formation islamiste Ennahda (renaissance), interdite sous l'ancien régime, aborde en position de favori ces élections constituantes, observées de très près: la Tunisie, dont la "révolution du jasmin" a lancé le "printemps arabe", est le premier des pays touchés par ce mouvement d'émancipation à se rendre aux urnes.