INTERVIEW E1. Khadija Mohsen Finan, chercheuse à l'Iris et spécialiste de la Tunisie a estimé, jeudi matin, sur Europe 1, que si on ne peut pas accuser directement Ennahda d'être derrière l'assassinat de l'opposant politique Chokri Belaïd, "on peut le faire indirectement, car les gens ne se sentaient pas en sécurité et le gouvernement ne répondait pas aux attentes de la population et surtout, Chokri Belaïd était menacé plus d'une fois", a-t-elle expliqué.
>> A LIRE AUSSI - Tunisie : ils accusent tous Ennahda
Pour la spécialiste, "par sa manière de justifier cette violence", le gouvernement peut se voir reprocher, indirectement, la mort de Chokri Belaïd. Mais la disparition de l'opposant politique ne marque pas le coup d'arrêt des aspirations au changement, selon elle. L'espoir d'une nouvelle Tunisie "n'a pas été assassiné", a estimé Khadija Mohsen-Finan.