La Tunisie a connu mardi de nouveaux troubles, notamment en province, en raison de la volonté d'une partie de la population d'éradiquer les dernières traces de l'ancien régime plus de trois semaines après le renversement de Zine Ben Ali. Des manifestants ont exigé la démission de gouverneurs dans plusieurs villes de province en raison de leurs liens avec l'ancien régime, comme à Gafsa mardi. La veille, à Kasserine, le gouverneur de la région a démissionné sous la pression de manifestants assiégeant ses locaux, selon l'agence Tap.
A Tunis, des coups de feu ont été entendus mardi pour la première fois en deux semaines mais n'ont provoqué aucun débordement. De nouvelles violences avaient toutefois été signalées ces derniers jours en divers endroits du pays. Elles ont fait au moins cinq morts depuis vendredi.