Le calme était revenu vendredi matin à Sidi Bouzid, ville symbole de la révolution tunisienne, après une nuit de troubles au cours de laquelle plusieurs bâtiments publics ont été vandalisés et pillés.
Les écoles étaient fermées dans cette agglomération du centre-ouest où la mort d'un vendeur ambulant en décembre 2010 avait été le point de départ de la révolution et seuls quelques cafés étaient ouverts. Des dizaines de personnes étaient rassemblées devant les bâtiments vandalisés, selon la même source. Les troubles ont duré jusqu'au petit matin, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Hichem Meddeb.