Le Medef va réunir prochainement les entreprises françaises dont l'activité sur le marché turc est menacée après le vote, lundi par les sénateurs français, d'une loi réprimant la négation du génocide arménien de 1915-17, qui a suscité l'ire d'Ankara.
"Nous allons très prochainement réunir les entreprises françaises concernées pour étudier les meilleures façons de gérer la situation", a déclaré à l'AFP un porte-parole du Medef contacté par téléphone.
La proposition de loi prévoit un an de prison et 45.000 euros d'amende en cas de contestation ou de minimisation de façon outrancière d'un génocide reconnu par la loi française. Le texte est "ouvertement discriminatoire" et "raciste", a déclaré mardi le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui prévoit de sanctionner la France "étape par étape".