L’INFO. Ces images parlent d’elles-mêmes. Des photos, prises par satellite et transmises aux services de secours, permettent de se rendre compte de la violence du typhon Haiyan, aux Philippines. La photo de gauche a été prise en mars dernier, celle de droite le 13 novembre, soit cinq jours après le passage du typhon. On y voit exactement le même site, à Tacloban, l’une des villes les plus meurtries, avant et après les destructions. En bord de mer, les habitations ont été rasées, laissant la place à des bateaux échoués. La végétation, qui semblait luxuriante, a disparu. Et la mer semble nettement plus agitée que sur le cliché pris en mars.
Des images par satellite très précises. Depuis 2000, une charte internationale baptisée "Espace et catastrophes majeures" prévoit la mise en commun des moyens d’observation spatiaux en cas de catastrophe majeure. Les images de Tacloban ont été envoyées aux services de secours par Astrium, l’entreprise française qui fournit et opère les satellites Pléiades. Ces appareils à usage à la fois civil et militaire ont une très haute résolution, qui leur permet de distinguer des détails de 50 centimètres, explique-t-on chez Astrium.
Une aide précieuse pour les humanitaires. Les clichés permettent ainsi aux secours de savoir quelles zones ont été touchées et quelles sont les voies de communication qui sont coupées. En un coup d’œil, ils peuvent se rendre compte des routes pouvant encore être empruntées par une ambulance ou savoir où les populations se sont regroupées. Une aide vitale.
REPORTAGE - Les survivants attendent toujours" url_id="245953">REPORTAGE - Les survivants attendent toujours
TEMOIGNAGE - Des scènes d'" url_id="245723">TÉMOIGNAGE - Des scènes d'"apocalypse"
DECRYPTAGE - " url_id="245569">DÉCRYPTAGE - "Soigner les corps et les esprits"
WEB - Google se mobilise pour les Philippines" url_id="245577">WEB - Google se mobilise pour les Philippines