L'Union européenne n'envisagera pas de lever les sanctions à l'égard de la Côte d'Ivoire, notamment celles visant le port exportateur de cacao de San Pedro, tant que Laurent Gbagbo n'aura pas quitté le pouvoir, ont indiqué vendredi des diplomates européens.
Des diplomates des 27 Etats membres de l'UE se réuniront par ailleurs en début de semaine prochaine pour adopter une liste étendue de personnes et d'entités proches du président ivoirien sortant visés par des gels d'avoirs financiers et des interdictions de voyage, ont précisé ces diplomates.
"Tant que (Laurent) Gbagbo n'est pas parti, la question ne se pose pas", a dit l'un des diplomates, qui a précisé que la procédure pour lever certaines des sanctions était plus souple et plus rapide que celle permettant d'en imposer. "La situation sur place n'est pas claire, même à San Pedro", a-t-il ajouté. Un second diplomate a expliqué que les sanctions décidées depuis fin 2010 "restaient en place" et que l'UE se poserait la question le moment venu de leur révision.