Le report. Cette réunion devait être la première d'une série de rendez-vous à l'automne consacrés à la croissance et à l'emploi en Europe, une des priorités de la nouvelle Commission européenne. Le sommet européen sur l'emploi qui devait se tenir début octobre en Italie, et que François Hollande avait co-organisé avec Matteo Renzi, a été "repoussé sine die", a confié un diplomate européen. L'Italie, qui assure la présidence de l'UE jusqu'en décembre, "a informé les Etats membres que ce sommet a été repoussé jusqu'à nouvel ordre".
Le pourquoi. Le report sine die du sommet de l'UE sur l'emploi en Italie est "lié à des questions de calendrier" propres à la présidence italienne de l'UE et "il n'y a pas d'autre explication", a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll. "Il y a un report, on reste au report. Ce report est lié à des questions de calendrier", a souligné le porte-parole lors d'un point de presse hebdomadaire à l'issue du Conseil des ministres, en assurant qu'il n'y avait "pas d'autre explication".
[DIRECT] Suivez en direct le compte rendu du Conseil des ministres par @SLeFollhttp://t.co/6tYAvObXmY#DirectSLF— Élysée (@Elysee) September 17, 2014
Le principe de ce sommet consacré "à l'emploi, en particulier l'emploi des jeunes" avait été acté lors du dernier Conseil européen fin août. Il devait être un "prolongement" des sommets sur l'emploi qui se sont tenus récemment à Berlin et à Paris. Cette réunion devait être la première d'une série de rendez-vous à l'automne consacrés à la croissance et à l'emploi en Europe, une des priorités de la nouvelle Commission européenne. Un sommet de la seule zone euro, demandé par la France, doit se tenir fin octobre dans la foulée d'un sommet ordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement à Bruxelles.
300 milliards d'euros investis sur trois ans. Un autre sommet se tiendra en novembre après l'entrée en fonction de la nouvelle Commission européenne dirigée par Jean-Claude Juncker. Il aura pour vocation de présenter des propositions en faveur de l'investissement. M. Juncker veut mettre en place un plan d'investissements de 300 milliards d'euros sur les trois prochaines années pour lutter contre le chômage, en ayant notamment recours à la BEI (Banque européenne d'investissement) et en mobilisant des fonds européens non utilisés.