Avec des fleurs , des larmes et la traditionnelle cérémonie de lecture des noms des 2.973 victimes, les Américains ont célébré mercredi le 12e anniversaire des attentats du 11-Septembre, dans un contexte alourdi par les tensions autour de la Syrie. Comme tous les ans à 08h46 (14h46 à Paris), à l'heure exacte où le premier avion avait frappé la tour Nord du World Trade Center, traumatisant les Américains à jamais, une minute de silence a été observée à New York par les familles des victimes et des élus rassemblés au mémorial du 11-Septembre, construit où se dressaient les tours. Le président Barack Obama, le vice-président Joe Biden et leurs épouses ont fait de même, la main sur le coeur, dans les jardins de la Maison Blanche.
"Nous prions pour tous ceux qui nous on été enlevés, presque 3.000 âmes innocentes", a déclaré peu après le président, lors d'une cérémonie au Pentagone, le ministère de la défense à Washington, qui avait été l'une des cibles des attentats du 11-Septembre. Barack Obama a aussi appelé à "trouver la force de faire face aux menaces qui persistent, même si elles sont peut-être différentes d'il y a 12 ans".
La veille, dans un discours solennel aux Américains, il avait accepté de laisser une chance à la diplomatie avant de déclencher d'éventuelles frappes en Syrie, après une attaque aux armes chimiques qui a fait plus de 1.400 morts dans ce pays le 21 août, selon le renseignement américain.