Les Etats-Unis vont reprendre des contacts, qualifiés de limités, avec les Frères musulmans égyptiens, a confirmé jeudi Hillary Clinton, faisant valoir qu'il est de l'intérêt des Etats-Unis de traiter avec toutes les parties non-violentes du pays. La secrétaire d'Etat américaine a présenté cette initiative comme s'inscrivant dans le cadre de la poursuite d'une politique antérieure, mais elle implique une ouverture subtile vers des dirigeants du mouvement islamiste non élus au parlement.
Sous le régime de l'ancien président Hosni Moubarak, renversé le 11 février par les révolutionnaires de la place Tahrir du Caire, la puissante confrérie était interdite mais politiquement tolérée.