L'exil du président Kadhafi est une "possibilité" pour mettre fin à la révolte sans précédent qui secoue la Libye, a estimé lundi le porte-parole de la Maison Blanche. Lors d'une courte conférence de presse, Jay Carney s'est toutefois refusé à "spéculer" sur la possibilité de voir les Etats-Unis contribuer à un tel exil. "L'exil serait tout à fait une possibilité pour produire le changement" réclamé par les manifestants descendus depuis deux semaines dans les rues du pays, a-t-il déclaré, en répétant que le colonel Kadhafi devait "s'écarter" du pouvoir, comme l'avait dit pour la première fois samedi le président américain Barack Obama.
Jay Carney a également affirmé que les Etats-Unis étaient en contact avec des groupes de la rébellion en Libye, mais qu'il était "prématuré" d'évoquer une reconnaissance de l'un ou de l'autre par Washington.