Le calme va-t-il revenir à Kiev ? L'opposition a décidé vendredi de signer un accord avec le président ukrainien Viktor Ianoukovitch trouvé grâce à une médiation européenne, a déclaré l'un de ses principaux dirigeants, Oleg Tiagnibok, cité par l'agence Interfax.
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Une élection anticipée. Le président ukrainien a annoncé vendredi des concessions majeures à l'opposition, dont une élection présidentielle anticipée, la formation d'un gouvernement de coalition et une réforme constitutionnelle, après les violences qui ont fait près de 80 morts depuis mardi. L'accord a été approuvé par "le Conseil du Maïdan", du nom de la place au centre de Kiev occupée depuis trois mois par les manifestants, qui regroupe toutes les tendances de l'opposition, les partis politiques, représentants de la société civile et groupes radicaux, selon Oleg Tiagnibok.
L'opposition a toutefois exigé que l'actuel ministre de l'Intérieur Vitali Zakhartchenko ne fasse pas partie du prochain gouvernement et que le procureur général Viktor Pchonka soit démis de ses fonctions, selon Oleg Tiagnibok. Ces deux hommes sont mis en cause pour leur rôle dans la répression policière et judiciaire contre les manifestants en Ukraine. Oleg Tiagnibok est le chef du parti nationaliste Svoboda (Liberté) et l'un des trois principaux dirigeants de l'opposition politique.
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