L'info. Mardi, l'armée ukrainienne a repris du terrain dès le cessez-le-feu terminé. Le président ukrainien Petro Porochenko a affirmé mardi que des soldats et des gardes-frontières avaient repris le contrôle d'un poste frontière occupé par les séparatistes prorusses dans la région de Lougansk, dans l'est du pays. Selon un communiqué de la présidence, il s'agit de la "première victoire" dans "l'opération antiterroriste" dont Petro Porochenko a annoncé la reprise dans la nuit de lundi à mardi, refusant de prolonger le cessez-le-feu.
Moscou fustige Kiev. Le refus des autorités ukrainiennes de prolonger le cessez-le-feu entre l'armée et les insurgés pro-russes a "torpillé" ce qui avait été accompli jusque là en faveur de la résolution de la crise, a estimé dans la foulée le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. "Le refus du président Petro Porochenko de prolonger le cessez-le-feu torpille ce qui avait auparavant été convenu par les dirigeants de la Russie, de l'Allemagne, de la France et de l'Ukraine et déclenche un nouveau cycle d'effusion de sang avec des conséquences imprévisibles pour l'État ukrainien", a réagi Sergueï Lavrov, cité dans un communiqué, lors d'une discussion téléphonique avec son homologue américain John Kerry.
Et s'adresse à Washington. Sergueï Lavrov a, en outre, "exhorté les États-Unis à s'efforcer de convaincre les autorités ukrainiennes de la nature néfaste de la voie choisie", poursuit le communiqué." Les pays concernés doivent travailler ensemble pour obtenir un cessez-le-feu immédiat et durable, la prise en charge des problèmes humanitaires criants et le début de véritables pourparlers entre les deux camps" qui s'affrontent en Ukraine, a-t-il ajouté.
LES FAITS - La fin du cessez-le-feu en Ukraine