Franck Bouzet, un sous-officier français du 13ème bataillon de chasseurs alpin de Chambéry a été tué au cours d'une opération de l'armée afghane dans la province de Kapisa, dans l'Est de l'Afghanistan, a annoncé l'Elysée mardi.
"Vive émotion" de François Hollande
Le président François Hollande a exprimé sa "vive émotion" après ce décès qui porte à 88 le nombre de soldats français tués en Afghanistan depuis le début de l'intervention française et alliée dans ce pays, fin 2001.
L'homme faisait partie d’une équipe d’assistance qui conseille les unités afghanes. Il faisait partie de ces hommes qui forment, qui encadrent les unités afghanes.
D'après les informations obtenues par Europe1, le détachement d'environ 130 militaires français a été pris à partie, vers 6 heures mardi matin, "par des tirs d'infanterie et de roquettes" d'insurgés. Les militaires français participaient au moment de l'attaque à la sécurisation d'un pont à la sortie du village de Tagab, un axe stratégique pour relier Kaboul.
Evacué en hélicoptère vers Kaboul, le sous-officier est mort de ses blessures.
Le soldat blessé "hors de danger"
Un second soldat français, un infirmier, a, lui, été "gravement blessé" mais est "hors de danger", a précisé l'Elysée, qui "salue le courage et le dévouement des troupes françaises en Afghanistan, qui œuvrent tous les jours pour la paix et la stabilité dans ce pays."
L'Elysée rappelle que le retrait des "forces combattantes" françaises "a commencé et sera achevé, comme prévu, à la fin de cette année".
La province de Kapisa est la dernière région où sont présentes les forces françaises depuis leur départ de la Surobi, fin juillet.