Une galerie d'art privée s'est installée à Berlin dans un ancien crématorium et doit ouvrir ses portes au public le 21 septembre. Le galeriste autrichien Patrick Ebensperger, anciennement installé à Graz , a choisi ce lieu insolite dont il a fait rénover 1.000 mètres carrés pour y installer ses oeuvres d'art contemporain.
Selon lui, le lieu interpelle les visiteurs. "L'inconvénient, c'est qu'on est souvent interrogé sur la fonction d'origine, un peu sacrée. Et cet aspect là fait beaucoup parler. Mais je ne sais pas si c'est uniquement un inconvénient, car c'est aussi un thème très significatif. Il y a beaucoup à dire", a-t-il expliqué à l'AFP. "C'est le bâtiment qui nous a trouvé, et qui nous a invité à réfléchir à ce que donnerait une galerie ici", a-t-il ajouté.
"Cela a été compliqué de transformer le bâtiment en espace d'exposition, reconnaît Patrick Ebensperger, dont la galerie porte le nom. Il n'y avait aucune surface pour accrocher." Il a donc demandé à quatre artistes de l'aider à aménager l'espace, composé principalement d'une grande chapelle funéraire et d'un sous-sol. Les installations de quatorze artistes contemporains occupent désormais les murs blancs fraîchement rénovés. Au sol, un râteau repose sur un matelas installé à même le carrelage.
Les tests montrent que la personne à qui appartiennent trois des quatre cheveux a un lien maternel avec chacune des trois victimes. Ils attestent ainsi de "l'implication de Robert Donnell", l'oncle maternel de Twila Busby, qui avait été vu en train de "harceler" la jeune femme, moins d'une heure avant que celle-ci ne soit tuée, expliquent les deux défenseurs. Une première série de résultats avait déjà montré la présence d'une tierce personne, mais son identité n'a pas été établie.
Pour le procureur du Texas, au contraire, "ces résultats continuent à montrer le lien entre Hank Skinner et sa culpabilité dans le meurtre de Twila Busby".