Un artiste suédois qui avait reçu des menaces de mort après avoir dépeint le prophète Mahomet en chien a annoncé mercredi qu'il comptait exposer cet été de nouvelles représentations du fondateur de l'islam. "C'est important de continuer parce que si on cède aux menaces et qu'on recule, on a abandonné le principe de la démocratie", a déclaré Lars Vilks, 66 ans. Lars Vilks avait attiré l'attention des médias internationaux après la publication en 2007 d'une caricature de Mahomet dans le quotidien régional Nerikes Allehanda, à côté d'un éditorial sur la liberté d'expression.