Le chef de l'Eglise catholique d'Australie, qui participera au conclave pour élire le nouveau pape, a publiquement égratigné Benoît XVI jeudi, jour de sa démission, lui reprochant sa renonciation "déstabilisante" et son incapacité à réaliser l'unité des catholiques. Le cardinal George Pell, électeur australien au conclave qui devrait se tenir en mars pour désigner un nouveau souverain pontife, a estimé que "le gouvernement n'était pas (le) point fort" de Benoît XVI. "Je préfère quelqu'un qui puisse mener l'Eglise et la rassembler un peu", a-t-il déclaré à la télévision, citant en particulier comme point noir du pontificat de Joseph Ratzinger le scandale de Vatileaks qui a jeté le discrédit sur la Curie romaine.