Presque personne n'aura sans doute jamais la réponse à cette question : le prince William et Kate Middleton ont-il signé un contrat de mariage ? A 24 heures de la noce, il est vraisemblable que les futurs époux ont signé un tel document. Mais Buckingham ne laisse rien filtrer.
Confidentialité obligatoire
Le tabloïd allemand Bild affirme qu'un contrat de mariage a été signé par William et Kate au cabinet d'avocats Spears à Londres. Mais selon James Stewart, un avocat britannique, spécialiste des divorces interrogé par Europe 1, personne n'est en mesure de savoir s'il existe un tel accord. Si c'est le cas, il doit prévoir une clause de confidentialité avec des indemnités démesurées, et dissuasives, en cas de divulgation des termes du document.
Ce qui est certain, c'est que les deux époux ont intérêt à établir un contrat de mariage, chacun ayant des intérêts à protéger en cas de divorce. Le prince William doit penser à mettre à l'abri sa fortune personnelle et celle de la couronne. Le futur roi a en effet hérité en 2007 de 13 millions d'euros, légués par sa mère, la princesse Diana. Il devrait également toucher une partie de la fortune de sa grand-mère, la Reine Elizabeth, estimée à 535 millions d'euros.
Des arrangements très généreux
Kate Middleton, de son côté, pourrait avoir négocié une confortable pension alimentaire en cas de divorce. Pour l'avocat britannique, l'accord financier peut prévoir un capital fixe et une rente annuelle. Dans tous les cas, l'arrangement est probablement très généreux pour la future épouse afin d'éviter toute contestation publique devant les tribunaux.
Autre point particulier que pourrait comporter un éventuel contrat : le droit ou non pour l’ex-épouse de conserver son titre d’altesse royale. Une question qui pourrait paraître anecdotique mais sur laquelle la famille royale est très à-cheval.
La garde des enfants tranchée plus tard
Les clauses évoquées par la presse, prévoyant que la garde des futurs enfants serait confiée au prince William en cas de séparation, sont quant à elles tout à fait fantaisistes, assure James Stewart. En droit anglais, la question de la résidence des enfants ne peut être réglée que par un tribunal après le divorce, explique-t-il. Même si le contrat de mariage prévoyait un quelconque arrangement entre les parties, la clause serait considérée comme nulle et non avenue.
Quelle que soit leur décision, les futurs mariés ont sans doute été influencés par les précédents divorces dans la famille royale. A commencer par celui des parents de William, le prince Charles et Lady Di en 1996, qui avait sérieusement entamé les comptes de la Couronne... La princesse Diana avait obtenu plus de 15 millions d'euros et une rente de plus de 400.000 euros par an. A l'inverse, Sarah Ferguson s'est retrouvée ruinée après sa séparation du prince Andrew. William et Kate auront sans doute à coeur d'éviter de reproduire les mêmes erreurs.