François Hollande a satisfait à la demande des Farc, qui se disent prêts à libérer le journaliste.
C'est "une des premières actions du président Hollande" : il a désigné un émissaire pour la mission de libération du journaliste Roméo Langlois, détenu par la guérilla des Farc, a annoncé jeudi l'ambassadeur de France en Colombie, Pierre-Jean Vandoorne.
Cet émissaire, dont l'identité n'a pas été précisée, avait été réclamé par les Farc eux-mêmes afin d'appartenir à une commission chargée de recueillir le journaliste de France 24, que la guérilla s'est dite prête à relâcher. Elle le détient en otage depuis trois semaines.
"La discrétion est la meilleure attitude"
L'ambassadeur français à Bogota n'a pas souhaité "entrer dans les détails", soulignant que "la discrétion est la meilleure attitude". Il a simplement signalé que l'émissaire "sera disponible et prêt à être présent à la première heure dès que la guérilla donnera un signal positif pour la libération".
Correspondant de la chaîne France 24, Roméo Langlois a été capturé le 28 avril par les rebelles marxistes des Farc lors d'un combat avec une brigade militaire qu'il filmait lors d'une opération anti-drogue. Blessé à un bras, il s'est rendu aux assaillants en se présentant comme civil.