La justice burundaise a condamné mardi en appel un journaliste de Radio France Internationale (RFI), Hassan Ruvakuki, à trois ans de prison ferme, une peine beaucoup moins lourde que la perpétuité dont il avait écopé en première instance, mais qui a néanmoins suscité de larges protestations.
La Cour a abandonné les charges de "terrorisme" retenues au premier procès et déclaré coupable le journaliste et 10 autres accusés de "participation à une association formée dans le but d'attenter aux personnes et propriétés".
"La Cour réforme le jugement et requalifie les faits à charge de Ruvakuki Hassan" et de dix de ses co-accusés, et les "condamne à trois ans" de prison ferme, a déclaré Fulgence Ruberintwari, président de la Cour d'appel de Gitega, dans le centre du Burundi.