Un journaliste algérien, correspondant du quotidien français Le Figaro et militant actif des droits de l'Homme, a indiqué mercredi avoir été interpellé à la sûreté nationale à Alger où il s'était rendu pour une demande de création d'un journal, a-t-il annoncé. "Un mandat d'arrêt m'a été notifié et ils sont en train d'écrire un procès verbal pour pouvoir me déférer devant le procureur", a déclaré Arezki Aït Larbi. Il a affirmé que les policiers lui ont signifié que pesait sur lui un mandat d'arrêt relatif à une affaire de diffamation pour un article écrit en 1994 où il relatait des "sévices infligés aux détenus" dans un pénitencier où il avait lui-même été détenu en 1986.