Rachid Nini, journaliste et polémiste marocain, a recouvré samedi la liberté après avoir purgé une peine d'un an pour avoir critiqué les autorités. Selon Amnesty International, il s'agit d'un "prisonnier de conscience" injustement sanctionné pour avoir dénoncé la corruption et les abus par les autorités, notamment au sein des services de sécurité du royaume.
"J'espère que je serai ledernier journaliste à être emprisonné et jugé selon le droit criminel", a déclaré l'intéressé devant un groupe de journalistes et d'amis qui l'attendaient à son domicile de Casablanca.
Rachid Nini avait été interpellé en avril 2011. Un tribunal l'a jugé coupable de crimes pour avoir jeté le discrédit sur une cour, cherché à influer le cours de la justice et publié des informations sur des délits criminels erronés.