L'un des principaux dirigeants du "Printemps érable", le mouvement étudiant qui a animé le Québec avant l'été, a été reconnu jeudi "coupable d'outrage au tribunal" pour avoir appelé à faire fi d'un jugement forçant la reprise des cours, ce qui peut lui coûter la prison. Gabriel Nadeau-Dubois, considéré par beaucoup comme "le" leader de ce conflit social sans précédent dans la province francophone, était poursuivi par un autre étudiant pour avoir déclaré en mai dernier à la télévision : "il est tout à fait légitime pour les étudiants de prendre les moyens de respecter le choix démocratique qui a été fait d'aller en grève".
Or, il avait tenu ces propos après que des tribunaux eurent passé des injonctions obligeant les étudiants en grève à ne pas empêcher la tenue des cours et à se tenir à distance des universités.
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