Un sous-officier français a été tué lundi dans l'est de l'Afghanistan, touché par un éclat de roquette antichar tiré par des insurgés. Il faisait partie du 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi. Trois de ses camarades ont également été blessés, a annoncé l'Elysée lundi soir dans un communiqué.
Selon l'amiral Christophe Prazuck, de l'état-major des armées à Paris, "le pronostic est réservé pour l'un des blessés, les deux autres ayant été légèrement touchés".
Ce décès porte à 43 le nombre de soldats français morts en Afghanistan depuis le déploiement des troupes alliées, fin 2001.
La "détermination" de la France
Nicolas Sarkozy a fait part de son "émotion" après ce décès et a présenté "à la famille de la victime et à ses proches ses plus sincères condoléances". Le président a par ailleurs réaffirmé son soutien au peuple afghan et "a exprimé la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité" (Isaf), poursuit le communiqué de l'Elysée.
10 soldats de l'Isaf tués
Dix soldats de l'Isaf ont été tués en Afghanistan dans la seule journée de lundi, a indiqué à Kaboul un porte-parole. Figurent dans ce bilan cinq soldats tués dans l'explosion d'une mine artisanale dans l'est, un autre victime d'un tir également dans l'est du pays et un autre tué par engin explosif dans le sud.
La France compte à ce jour quelque 3.750 soldats sur le théâtre des opérations afghan, dont près de 3.500 en Afghanistan même. La plupart sont stationnés plus au nord, dans la province de Kapisa et le district de Surobi, à une soixantaine de kilomètres à l'est et au nord-est de Kaboul.