Un "panic button" devrait être fourni aux femmes de chambre des grands hôtels new-yorkais cet été.
Les femmes de chambre et garçons d'étage des grands hôtels de New York seront bientôt équipés de système d'alerte personnel, rapporte le New York Times. Objectif de ces "panic buttons" : venir en aide aux membres du personnel qui se sentirait menacés par un client.
Les exploitants des grands hôtels de New York, réunis sous la bannière de l'Association des hôtels de New York, ont validé ce dispositif. Cette mesure sera soumise aux votes des syndicats lundi, précise Le Monde.fr.
"Garantir la sécurité du personnel"
Les employés les plus exposés à l'intimité des chambres pourront ainsi "demander efficacement une aide rapide, où qu'ils se trouvent" dans l'hôtel, précise le contrat rédigé par le directoire de l'Association des hôtels de New York. Les femmes de chambres, les agents du room-service et les employés chargés de remplir les minibars devraient être équipés de ces bipeurs personnels.
"C'est un moyen très économique et simple de maintenir de garantir la sécurité du personnel", a justifié Rory I. Lancman au New York Times. L'an dernier, ce démocrate a en effet parrainé un projet de loi qui visait à imposer aux hôtels de se doter d'un tel dispositif.
Selon lui, l'affaire DSK a donné un certain écho à son projet. "Après ce qui est arrivé l'an dernier et, nous le savons désormais, à cause de ce qui arrive trop souvent dans les hôtels, nous remercions ces responsables d'avoir décidé d'appliquer l'esprit de notre proposition de loi", a-t-il commenté. L'association des hôtels de New York refuse toutefois de lier cette décision avec les événements survenus dans la chambre 2806 du Sofitel en mai dernier.
Arrivée des "panic buttons" cet été
Quoi qu'il en soit, peu après l'arrestation de Dominique Straus-Kahn, le Sofitel et un autre hôtel de Manhattan, la Pierre, avaient déclaré qu'un "panic button" serait fourni aux membres du personnel. Un porte-parole de la Pierre a d'ailleurs déclaré mardi qu'un système de communication avait d'ores et déjà été mis en place dans l'hôtel mais a refusé de donner davantage de détails.
Deux palaces, le Hilton et le Waldorf-Astoria, qui ne font pas partie de l'Association des grands hôtels de New York, doivent encore négocier une telle mesure avec leurs personnels, indique Le Monde.fr. Ce dispositif d'alerte devrait être mis en place cet été.