Les autorités de Bahreïn ont libéré une centaine d'opposants qui devaient comparaître devant des tribunaux militaires pour leur participation aux manifestations anti-gouvernementales en mars. Toutefois, certains seront malgré tout jugés par des tribunaux civils, rapporte mercredi un de ces opposants. Selon une délégation d'avocats internationaux invités par la monarchie sunnite à enquêter sur la répression du mouvement de contestation, 137 opposants ont été libérés, dont deux anciens députés du principal mouvement politique chiite, Al Wefaq.