L'annonce de la démission du Premier ministre pressenti de Belgique, en raison d'un blocage sur la formation du gouvernement, est un nouvel épisode de la grave crise politique que traverse le pays depuis près de quatre ans et demi.
2011
26 novembre : Les partis politiques belges négociant un accord de coalition sont parvenus à s'entendre samedi sur le budget 2012, écartant le dernier obstacle majeur à la formation d'un gouvernement plus de 18 mois après les élections législatives.
21 novembre : Suspension des négociations en raison d'un désaccord entre libéraux et socialistes sur le budget. Elio di Rupo présente sa démission au roi, qui met sa décision "en suspens".
8 octobre : Les huit partis bouclent la sixième réforme institutionnelle du pays. Ils s'attaquent au programme économique du futur gouvernement.
24 septembre : Un accord est trouvé sur une plus large autonomie aux régions de Flandre, Wallonie et Bruxelles.
21 juillet : Di Rupo relance les négociations avec huit partis, dont les chrétiens-démocrates flamands du CD&V, qui se désolidarisent de la N-VA. C'est un tournant.
7 juillet : la N-VA rejette une nouvelle offre de compromis.
22 avril : Un an sans véritable gouvernement en Belgique.
17 février : la Belgique bat le record du monde de la plus longue crise politique.
2 février : le roi charge cette fois le ministre des Finances Didier Reynders de renouer le dialogue. Ses efforts ne mènent à rien.
5 janvier : La N-VA et les chrétiens-démocrates flamands rejettent une ébauche de compromis de Vande Lanotte.
2010
21 octobre : Entrée en piste d'un nouveau "conciliateur", le socialiste flamand Johan Vande Lanotte.
17 octobre : missionné à son tour par le roi, M. De Wever propose de renforcer nettement l'autonomie des régions. Son plan est rejeté par les francophones.
4 octobre : le président de la N-VA Bart De Wever claque la porte des discussions.
3 septembre : Echec d'Elio Di Rupo. Les négociations reprennent à zéro.
9 juillet : Elio Di Rupo, chef de file des socialistes francophones, est chargé de former un gouvernement.
13 juin : avec plus de 28% en Flandre, la N-VA triomphe aux élections.
22 avril :le gouvernement démissionne suite à un blocage des discussions entre partis flamands et francophones sur des questions linguistiques. Elections anticipées.
2009
25 novembre : Yves Leterme redevient Premier ministre en remplacement de Herman Van Rompuy, qui part présider l'Union européenne.
2008
30 décembre : nouveau gouvernement, dirigé par le Flamand Herman Van Rompuy.
19 décembre : chute du gouvernement Leterme, accusé de pressions sur la justice pour sauver la banque Fortis de la faillite.
21 septembre : le parti indépendantiste N-VA rompt son alliance avec les chrétiens-démocrates flamands.
20 mars : nomination du premier gouvernement Leterme.
2007
21 décembre : Face à l'impasse, le Premier ministre sortant Guy Verhofstadt (libéral flamand) dirige un cabinet de transition.
23 août : Yves Leterme, chargé de former une coalition gouvernementale, jette l'éponge.
10 juin : Poussée des revendications autonomistes flamandes aux élections législatives.