Une légalisation de l'avortement au Maroc dans des "cas extrêmes", notamment le viol et d'inceste, n'est plus tabou et fait partie de réformes prévues par le gouvernement, a déclaré vendredi la ministre du développement social et de la famille Nouzha Skalli. "Le recours à l'avortement légal dans des cas extrêmes, comme le viol, l'inceste ou les malformations profondes du foetus, n'est plus un tabou. Il fait partie d'un agenda gouvernemental", a déclaré Nouzha Skalli.
C'est la première fois qu'un membre du gouvernement marocain dit être favorable au recours à l'avortement légal "dans des cas extrêmes". L'article 449 du code pénal marocain prévoit des peines de prison de six mois à deux ans contre "l'avorteur et l'avorté ainsi que les personnes intermédiaires, sauf quand il s'agit de préserver la santé ou la vie de la mère".