La grande messe d'ouverture des Journées mondiales de la jeunesse, consacrée à Jean-Paul II, a eu lieu mardi soir à Madrid. Les pèlerins étaient des centaines de milliers, venus de 193 pays. Egalement présents, des centaines de choristes et 8.800 représentants de l’Eglise.
Après la cérémonie, les fidèles sont repartis par petits groupes dans les rues du centre-ville. Une ambiance chaleureuse, rythmée par les chants, les danses, les discussions... Les jeunes en ont profité pour faire connaissance, se tombant dans les bras lorsqu'ils venaient du même pays.
La messe d'ouverture des JMJ :
Une goutte de sang de Jean-Paul II
La messe était placée sous le patronage du défunt pape Jean-Paul II et une relique contenant une goutte de son sang était placée sur le pupitre. C’est l’archevêque de Madrid, le cardinal Antonio Maria Rouco Varela, qui a célébré l’office. "La sainteté personnelle de Jean Paul II a brillé comme un attrait singulier pour l’évangélisation des jeunes contemporains", a-t-il affirmé, rapporte La Croix.
"La globalisation, les nouvelles technologies de communication, la crise économique déterminent ce que vous êtes, pour le meilleur et, bien souvent, pour le pire", a également lancé le cardinal, mettant en garde les jeunes contre la "tentation" de "sortir du droit chemin".
En attendant Benoît XVI
Mais l’événement phare de ces JMJ, ce sera la visite du pape Benoît XVI, qui arrive jeudi à Madrid, et surtout la messe de clôture, célébrée dimanche. Pour l’occasion, les pèlerins investiront une base militaire au sud-ouest de la ville, un terrain grand comme 48 terrains de football, sur lequel près de 900.000 jeunes sont attendus.
Mardi soir, quelques minutes après la fin de la messe d'ouverture, la venue de Benoît XVI occupait déjà tous les esprits : Vandrille et ses copains, venus de Chatou (Yvelines), se montraient impatients. Leur plan d'action était déjà prêt, comme celui-ci l'a expliqué sur Europe 1: "On va se lever super tôt pour être les premiers sur les barrières, juste pour le voir passer devant nous, pendant deux secondes", souriait-il. "Mais c'est ça qui nous rend contents. C'est cool de savoir qu'on va tous l'attendre avec la même joie, la même ferveur."
Jean-Alexandre, arrivé des Seychelles, expliquait de son côté attendre beaucoup de cette rencontre avec le pape : "Pour moi, c'est le représentant du Christ. Donc rencontrer le pape, c'est en même temps une rencontre avec Jésus", confiait-il.