"Une nouvelle page pour le peuple libyen"

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avec agences , modifié à
C'est ce qu'a annoncé Nicolas Sarkozy après la mort  annoncée de Mouammar Kadhafi.

La France a été l'un des premiers pays à réagir à la mort de Mouammar Kadhafi, annoncée jeudi par le Conseil national de transition libyen. Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé a déclaré jeudi que sa mort marquait la fin de 42 ans de "tyrannie" en Libye et ouvrait une nouvelle ère dans ce pays. "C'est le début d'une nouvelle ère, le début de la démocratie et de la reconstruction en Libye", a ajouté le chef de la diplomatie française, en visite à New Delhi.

"Le début d'une nouvelle ère"

"La France est fière d'avoir aidé le peuple libyen", a ajouté Alain Juppé, en référence au rôle joué par les troupes françaises au sein de l'opération de l'Otan au cours des sept mois de conflit. La mort de Mouammar Kadhafi ouvre une nouvelle page pour le peuple libyen, qui doit maintenant passer à la phase de démocratisation de la Libye, a, de son côté, déclaré jeudi Nicolas Sarkozy.  "Une nouvelle page s'ouvre pour le peuple libyen, celle de la réconciliation dans l'unité et la liberté", a ajouté le chef de l'Etat français dans un communiqué qui avait pris la tête de la coalition internationale qui a soutenu militairement les insurgés anti-Kadhafi.        

Une mort qui empêche son procès devant la CPI

François Hollande, le candidat du PS à la présidentielle, estime que "la mort de Kadhafi empêche le procès qui aurait dû avoir lieu". Le dirigeant libyen devait en effet être jugé devant la Cour pénale internationale. "Maintenant la France doit poser des exigences vis à vis du nouveau pouvoir libyen, en matière de démocratie, de développement et de stabilisation de la région, car la Libye, de par sa position sur le continent africain et ses ressources peut avoir un très grand rôle en la matière, a ajouté le député de Corrèze, interrogé par le monde.fr

La mort de Mouammar Kadhafi crée un sentiment à la fois de "frustration et de soulagement", a déclaré Guillaume Denoix de Saint Marc, directeur général et porte-parole de l’Association française des victimes du terrorisme (AfVT).Denoix de Saint Marc, dont le père a été tué dans l'attentat contre le DC10 d'UTA a précisé qu'il était "frustré car il souhaitait voir juger" le dirigeant libyen déchu pour savoir quel était son niveau d'implication dans l'attentat.

La France, qui a été le premier pays a reconnaître la légitimité du CNT, et la Grande-Bretagne ont été à la pointe de l'opération militaire de l'Otan engagée à la mi-mars, qui a précipité la chute du pouvoir de l'ancien homme fort du régime libyen.