Le président tunisien Moncef Marzouki a déclaré mercredi, à la tribune de l'Assemblée nationale française, que "la Tunisie n'est pas tombée dans l'escarcelle de l'islamisme, mais dans l'escarcelle de la démocratie". Auparavant, il avait rappelé "qu'une partie de la France officielle" avait soutenu le régime de Ben Ali, s'attirant alors les applaudissements des députés de gauche, dont les bancs étaient nettement plus garnis que ceux de la droite.