Trois ans après l'éboulement qui enterra vivants 33 mineurs pendant 69 jours au fond d'une mine du nord du Chili, le ministère public a classé la plainte qui visait à traduire en justice les propriétaires de la mine de San José.
L'instruction, qui visait à établir l'éventuelle responsabilité des propriétaires de la mine dans ce drame, n'a débouché sur aucune accusation. "Il a été décidé de ne pas continuer (l'instruction), car il n'y avait pas d'éléments pour soutenir une quelconque accusation", a expliqué à la presse le responsable du ministère public de la région de l'Atacama, Hector Mella.
Cette annonce survient quatre jours avant le troisième anniversaire de l'éboulement souterrain qui, le 5 août 2010, avait pris au piège 32 mineurs chiliens et un bolivien par 700 mètres de fond. Les mineurs sont restés bloqués 69 jours, dont les 17 premiers sans le moindre contact avec l'extérieur, dans la pénombre et en rationnant de maigres vivres, avant un contact établi le 22 août avec la surface, puis une opération titanesque pour leur sauvetage qui captiva le monde entier et coûta quelque 22 millions de dollars.